Un séisme de magnitude 7,8 a secoué le Népal samedi, faisant plus de 3 800 morts et plus de 7 100 blessés. Ces chiffres continuent d'augmenter.
Le séisme, qui a été le pire que le Népal ait connu depuis plus de 80 ans, a dévasté la région et laissé des dizaines de milliers de personnes sans abri sous de fortes pluies.
On pourrait croire que la dévestation est trop grande et trop éloignée pour que nous puissions faire quelque chose de bien, mais cette façon de penser peut nous rendre apathiques envers ceux qui sont dans le besoin. Cela nous empêche de faire une vraie différence.
Voici cinq façons utiles d'aider le peuple népalais aujourd'hui:
1. Faites un don à un organisme de bienfaisance
Aux premiers stades de l'aide aux sinistrés, faire un don est le moyen le plus efficace (mais le moins glamour) de faire la différence. Afin de maximiser l'effet positif de votre contribution, assurez-vous que l'organisme de bienfaisance que vous avez sélectionné est digne de confiance et qu'il a fait ses preuves en matière de délégation efficace de ses fonds. Des centaines, voire des milliers d’associations supposées sans but lucratif sont mises à mal à la suite de catastrophes naturelles. Pour vous assurer que votre don finisse dans les bonnes mains, utilisez des moteurs de recherche tels que Charity Navigator pour en savoir plus sur la transparence et l'efficacité des organisations que vous considérez..
Une organisation caritative idéale a le soutien des communautés locales qu’elle aide, et utilise autant que possible les ressources et les organisations locales.. Cela favorise l'autosuffisance et les progrès continus après la fin d'un projet désigné.
Si vous n'avez pas encore choisi un organisme de bienfaisance, envisagez de faire un don à ces organismes:
Fondation Seva - L'organisme de bienfaisance enverra 100% des dons aux hôpitaux partenaires gérés localement au Népal.
Global Giving - L'organisme de bienfaisance s'efforcera tout d'abord d'aider les premiers intervenants à répondre aux besoins immédiats des victimes en matière de logement, de produits d'hygiène, de nourriture et d'eau potable. Après la phase de secours initiale, le fonds s'associera à des organisations locales pour créer des efforts de relèvement autonomes à long terme..
2. Évitez les télévendeurs et les sollicitations par courriel
Méfiez-vous des appels téléphoniques et des courriels demandant des dons de secours. Ces enquêtes ont lieu le plus souvent au cours des deux premières semaines après une catastrophe majeure. Ces appels et ces courriels peuvent vous inciter à faire un don avant que vous n’ayez le temps d’enquêter complètement sur l’organisation. Les meilleurs dons sont des dons informés. Ne communiquez jamais vos informations de carte de crédit à une personne qui vous sollicite par téléphone ou par courrier électronique..
3. N'envoyez pas de fournitures
Donner de l'argent peut sembler impersonnel. Il est donc facile de comprendre pourquoi l'envoi d'une boîte de fournitures peut sembler être une contribution plus directe et tangible. Toutefois, l'envoi de fournitures est rarement pratique ou efficace. La plupart des communautés touchées manquent d'infrastructures pour recevoir correctement ces biens, et les distribuent beaucoup moins efficacement aux survivants.
De nombreuses associations caritatives établies s'associent à des entreprises pour acquérir des produits d'hygiène, de nouveaux vêtements et de l'eau en bouteille à des prix réduits. Cela signifie que l'argent que vous dépenseriez sur une brosse à dents pour l'envoyer dans une boîte d'approvisionnement pourrait potentiellement fournir dix ou vingt brosses à dents aux victimes, si cet argent était plutôt donné à un organisme de bienfaisance..
4. Gardez un œil sur les réalisations de votre don
Les organismes de bienfaisance ont besoin de temps pour accéder aux problèmes, déléguer des fonds et mobiliser les travailleurs humanitaires. Même si vous ne devez pas vous attendre à des résultats immédiats, les donateurs ont le pouvoir de demander des comptes aux organisations pour le travail qu'elles font. Suivez les organisations auxquelles vous faites un don sur les médias sociaux et faites un suivi toutes les quelques semaines pour voir comment les dons sont utilisés. Si vous n'aimez pas ce que vous voyez, parlez! Dites à l'organisme de bienfaisance ce que vous n'aimez pas et dites à ceux que vous connaissez d'envoyer leurs dons ailleurs.
5. Passez le mot sur les médias sociaux
Nous avons tous le potentiel d'influencer chaque jour des milliers, voire des millions de personnes. Utilisez les médias sociaux pour informer vos amis de ce qui se passe au Népal et de la manière dont ils peuvent contribuer. Il est si facile pour nous d’oublier les terribles événements qui se produisent dans le monde entier, à condition qu’ils ne nous arrivent pas. Les médias sociaux aident à combler ce fossé et à rapprocher les histoires de ceux qui peuvent aider. Utilisez le hashtag #nepalearthquake pour poursuivre la conversation.
Images via Niranjan Shrestha / Associated Press